Il y a une énorme fusion franco-japonaise dans l'industrie automobile


Renault et Nissan parlent de créer une société cotée unique à partir de leurs entreprises, selon Bloomberg, qui considère les personnes associées au processus comme une source. Dans le même temps, les deux sites continueraient à fonctionner et la fusion permettrait de parler de concurrence pour la position de leader automobile.

L'accord aboutirait à une coopération entre les deux producteurs, créant ainsi une seule société. Renault détient actuellement 43 % de Nissan. Celui-ci, à son tour, détient 15 % des actions de l'allié. La nouvelle création serait dirigée par Carlos Ghosn, qui est déjà membre du conseil d'administration des deux fabricants. Les actionnaires actuels des deux sociétés détiendraient des actions dans une nouvelle entité commerciale. Les sièges d'affaires seraient maintenus, tant au Japon qu'en France.

L'alliance Renault-Nissan peut faire de la nouvelle entité un leader parmi les constructeurs automobiles. A la mi-2017, ce chiffre était déjà atteint, l'alliance a vendu 5,27 millions de voitures. Cependant, Volkswagen est devenu le leader de l'année, en vendant 1,5 mille voitures. La troisième place était Toyota.

Ligne d'horizon de Nissan


Les actions de Renault, après la fusion, ont augmenté de 8,3 % à l'ouverture des marchés, mais ont ensuite été réduites à environ 4,5 %.

Carlos Ghosn a déjà dit en février que sa volonté est de faire "cimenter" l'alliance des deux entreprises. C'est la réponse à la recherche d'un moyen de doubler les effets de la coopération pour atteindre 10 milliards d'euros par an, entre 2016 et 2022. En avril, Mitsubishi Motors, dont Nissan est le principal actionnaire, entrera en coopération en ce qui concerne l'acquisition de composants automobiles.

Déjà maintenant les entreprises coopèrent fortement dans de nombreux domaines, par exemple : dans la vente, la technologie ou le design. Cela permettra d'économiser environ 5,5 milliards de dollars. dans des domaines tels que les ventes, la conception et la technologie, ce qui entraînera des économies d'environ 5,5 milliards de dollars cette année.

Renault

Selon les sources de Bloomberg, la réalisation de la fusion pourrait s'avérer difficile, notamment en raison des aspects politiques. La participation de 15 % de Renault est détenue par l'État français et n'a pas à être favorable à cette décision. Le consentement à la fusion est, bien entendu, donné non seulement par les autorités françaises, mais aussi par les autorités japonaises. Les Japonais ne sont pas très sympathiques à l'ingérence dans la société japonaise. Il est vrai qu'Emmanuelle Macron est une ancienne banquière, il est donc peut-être aussi plus désireux de réaliser la transaction. Le problème, cependant, est l'état d'esprit de la société française, qui se souvient encore des licenciements bruyants dans la société Peugeot.